Si le match entre Bastia et l’OM (1ère journée, 9 août) s’était déroulé sans débordement à l’intérieur du stade, les forces de l’ordre n’ont pas été épargnées avant et après la rencontre. En effet, une centaine de supporters bastiais avaient attaqué les policiers en charge de la sécurité. Jets de pierres, bombes agricoles, bouteilles en verre, barrières métalliques… C’est dire la violence de ces incidents qui ont causé les blessures de 44 agents de police. Deux « supporters » ont déjà été mis en garde à vue, mais les sanctions ne s’arrêteront pas là, d’autant que les futurs débordements déboucheront plus souvent sur des interdictions de déplacement ou d’accès au stade.
« Les pouvoirs publics feront pleinement usage de leurs prérogatives pour éviter la réitération de violences dans ou aux abords des stades, notamment par un recours accru aux mesures d'interdiction de stade, et si besoin d'interdiction de déplacement des supporters, a-t-on appris dans un communiqué suite à une réunion entre Noël Le Graët, Frédéric Thiriez et des membres du gouvernement dont le ministre des Sports Patrick Kanner. Il sera davantage fait recours au déplacement encadré des supporters pour les matchs dits « à risques » ». A noter également que les clubs visiteurs seront peut-être invités à participer aux frais du service de sécurité autour des stades, qui sont pour l’instant à la charge du club qui accueille.