Contesté lors des matchs de préparation, Igor Tudor a fait taire les critiques depuis le début de la saison du côté de Marseille. L'entraîneur de l'OM a ses méthodes, et les joueurs qui ne voudraient pas s'y plier le paieront au prix fort.
Accueilli par des sifflets tombés des virages du Vélodrome lors du premier match de la saison en Ligue 1, Igor Tudor est resté droit dans ses bottes et le successeur de Jorge Sampaoli sur le banc de l’Olympique de Marseille avait raison. Les résultats de son équipe en Ligue 1 sont à la hauteur des espoirs phocéens, puisque l’OM reste à l’affût sur les talons du PSG en Championnat de France, et en Ligue des champions la victoire contre le Sporting a enfin redonné des espoirs européens au club de Frank McCourt. Autrement dit, plus personne ne conteste les choix de l’entraîneur croate débarqué cet été de l’Hellas Vérone sans véritable référence. Quoi qu’il en soit, du haut de ses 44 ans, Igor Tudor n’est pas arrivé sur la pointe des pieds à Marseille et il était prêt à remettre le football au coeur du club, quitte à faire des choix qui ne conviennent pas à l’ensemble des joueurs.
Tudor n'aime pas les fainéants à l'OM ou ailleurs
⏱ 93’ | #OMSCP 4️⃣-1️⃣
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) October 4, 2022
𝗩𝗜𝗖𝗧𝗢𝗜𝗜𝗜𝗜𝗥𝗘 😍🔥
L’OM signe 𝘀𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗰𝗰𝗲̀𝘀 de la saison en Europe face au @Sporting_CP et se relance dans cette phase de poule de @ChampionsLeague 💥 pic.twitter.com/NaE4ztZXbL
Tandis qu’au coeur de la préparation estivale, on a affirmé que des joueurs étaient venus se plaindre à Pablo Longoria des méthodes du technicien, parfois brutales, cela n’a rien changé. Igor Tudor fait ce qu’il veut à l’OM, et tant pis pour la susceptibilité des joueurs concernés par les choix du natif de Split. « Avec son autorité et son caractère, il met tout le monde sur la même ligne. Avec lui, si tu ne cours pas, si tu ne travailles pas, c'est non. Il suffit de voir Alexis Sanchez, qui court tout le match. Inquiet quand il y avait des frictions avec les joueurs cet été? Non, ça me faisait sourire. Il a la direction qui l'appuie et je sais comment travaillent les entraîneurs qu'il a pu avoir en Italie. Tu ne les fais pas plier comme ça. Ce n'est pas ça qui allait l'émouvoir. La difficulté va être de gérer les joueurs qui jouent moins », fait remarquer, dans le quotidien sportif, un Elie Baup qui apprécie cette méthode radicale, mais visiblement efficace.