Emblématique supporters de l’Olympique de Marseille, René Malleville n’était finalement pas effondré après la défaite de son club de coeur face à l’ennemi parisien. Dans sa chronique pour Le Phocéen, il admet que le PSG n’a pas volé sa victoire au Vélodrome, et confie que les fans de l’OM peuvent être fiers du match disputé par leurs joueurs dans un stade en fusion. Tout n’est donc pas à jeter malgré la déception explique René Malleville.
« Ben voilà, c'est fait ! Les Capitalistes, au sens propre et au sens figuré, nous ont fait comprendre qu'il ne fallait pas trop compter sur un relâchement de leur part ! Bien que, en première mi-temps, j'ai la vague impression qu'ils ne nous ont pas pris très au sérieux ! Incontestablement, cette dernière fut Marseillaise, domination concrétisée par notre avance à la pause 2 à 1, deux buts de l'incontournable Dédé Gignac ! En deuxième, les Parisiens, sans doute sermonnés à la pause, reviennent avec un état d'esprit plus adéquat à l'enjeu ! Et honnêtement, nous fûmes en difficulté ! Quand ces enfoirés ont haussé leur niveau de jeu, nous n'avons pas su suivre, nous avons montré nos limites ! (…) je suis déçu, mais je vais finir par une phrase qui va en faire bondir plus d'un : "J'ai perdu contre plus fort que moi, je suis malgré tout, fier de mon équipe ! À l'impossible, nul n'est tenu ! », écrit René Malleville, qui reste donc zen après cette défaite importante dans la course au titre.