Face à une formation de Zilina pourtant peu ambitieuse, Marseille a présenté un jeu indigent, comptant seulement sur un coup de tête de Diawara pour sauver à peine les apparences et rester en course (1-0).
Avant de regarder le classement et l’éventuelle finale contre le Spartak Moscou, l’OM se devait de bien négocier son premier des deux rendez-vous avec Zilina ce mardi soir. Plus que le niveau de l’adversaire, le problème marseillais était de savoir si la pâle prestation contre Nancy pouvait être améliorée.
La première réponse fut clairement un non. En dépit d’une domination constante, avec notamment 10 corners obtenus à la demi-heure de jeu, d’un fort vent dans le dos et de nombreuses tentatives de près comme de loin, jamais Dubravka n’était trompé. Le gardien slovaque devait tout de même s’employer devant Ayew ou Gignac, avant de voir les tentatives des Marseillais passer loin de son cadre. En revanche, l’OM pouvait déjà s’estimer heureux de ne pas avoir concédé un pénalty d’entrée de jeu, avec un tacle manqué de Diawara qui touchait Ceesay dans la surface (3e) sans que l’arbitre ne bronche. A la mi-temps, le Vélodrome se faisait bruyamment entendre, lassé de voir certains de ses joueurs complètement à côté de leurs pompes, comme Mbia perdu dans son repositionnement au milieu ou Brandao qui accumulait glissades, ballons perdus et occasions manquées en 45 minutes.
La délivrance intervenait finalement presque de manière inattendue, sur le 12e corner olympien, juste après la pause. Diawara s’élevait plus haut que tout le monde et plaçait une tête piquée qui gênait tellement Dubravka que ce dernier ne parvenait pas à la dégager (1-0, 47e). Mais, symbole d’une équipe en plein doute, ce but ne libérait pas les Olympiens. Au contraire, Zilina se montrait dangereux par Matjan (58e) puis Jez (62e), mais Mandanda veillait au grain. La pression était slovaque, mais l’OM tenait bon, en reculant tout de même dangereusement. Ce nouveau 1-0 demeurait une bonne affaire comptable, mais concluait surtout une partition terriblement affligeante sur le plan du jeu, à un moment de la saison où l’OM va enchainer les matchs et risque prochainement de ne pas pouvoir se contenter d’aussi peu bien longtemps.