Alors que la nouvelle rumeur qui court sur la Canebière est celle d’un départ de Jean-Claude Dassier, le président n’en demeure pas moins présent dans les médias. Bien que son bilan soit largement positif pour le moment, avec trois titres remportés par le club durant ses deux premières années de présidence, l’ancien directeur de l’information de TF1 n’a jamais vraiment remplacé Pape Diouf dans le cœur des supporters marseillais. Des supporters sur lesquels il est revenu dans les colonnes de L’Equipe, oscillant entra la carotte et le bâton dans un curieux exercice de style.
« Moi, je n’ai pas de problème avec les neuf associations de supporters. Bon, il y a eu par le passé quelques grossièretés proférées ici ou là, il faut bien que jeunesse se passe… On ne peut pas demander au club d’aider les supporters dans leurs voyages et, en même temps, accepter qu’ils lui coûtent de l’argent en allumant des fumigènes. À l’heure actuelle, on est sous la menace d’un huis clos total. Moi, je leur ai aussi expliqué que la politique gouvernementale avait changé et qu’on ne rigolait plus. S’ils veulent continuer à rigoler, s’ils veulent risquer une suspension ou une dissolution de leur association, c’est leur problème, pas le mien. Je ne fais pas la politique du gouvernement. J’ai de bonnes relations avec 90 % des supporters. Ils sont derrière le club, exigeants parfois, trop sans doute. La satisfaction est de les avoir dans les virages, pleins tout le temps. Un club sans supporters, ça s’appelle Monaco. Je pense que les supporters marseillais savent que le nouveau Vélodrome induira de nouveaux comportements » assure le président Dassier, qui sait que malgré son exigence, le public du Vélodrome représente un formidable atout pour le club marseillais lorsque tout le monde tire dans le même sens.