Après un excellent début de saison dans le sillage d'un André-Pierre Gignac en grande forme, l'Olympique de Marseille vit une période délicate. Inoffensifs, les Marseillais sont restés mués lors de trois de leurs quatre dernières sorties en Ligue 1, et l'ancien toulousain n'a marqué que trois buts en 2013. Du coup, quelques sifflets ont déferlé du Stade Vélodrome lors du remplacement d'APG vendredi dernier face à Ajaccio (0-0). La Provence a donc décidé de sonder d'anciens buteurs marseillais, à l'image de Titi Camara, lui aussi pris en grippe par le public marseillais à son époque. Pour le Guinéen, les sifflets ne sont pas forcément une sanction.
« Le public de Marseille est connaisseur. Quand il en veut à un joueur ou le siffle, c'est qu'il a la conviction qu'il peut donner davantage. Mais les Marseillais ne prennent pas Gignac en grippe car ils savent qu'il a ce coeur en lui. C'est un enfant de la région. Les spectateurs veulent simplement qu'il montre plus, mais il a lui aussi ses limites. Sans l'aide de ses coéquipiers, ça devient difficile. Je ne m'en fais pas pour lui, il a prouvé à Toulouse qu'il était un attaquant de qualité. Les gens attendent simplement beaucoup de lui », a estimé celui qui a passé deux saisons à l'OM entre 1997 et 1999. André-Pierre Gignac ira sans doute mieux quand son équipe retrouvera son visage du début de saison.