Concurrents cette saison en Ligue 1, le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille n’obtiennent pas du tout les mêmes résultats au niveau de la formation. En cause, une nette différence d’investissement dans ce domaine.
L’Olympique de Marseille devra encore patienter avant de voir apparaître le nouveau Boubacar Kamara. Depuis de longues années, très peu de jeunes issus du centre de formation parviennent à s’imposer dans l’équipe première. Ce qui n’étonne absolument pas Jean-Claude Giuntini. L’ancien responsable du groupe élite au club phocéen constate une énorme différence d’investissement par rapport au projet du Paris Saint-Germain.
🎙💬 #LeClassique
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) February 24, 2023
Zaïre-Emery : "On a bien préparé ce match, on va rendre nos supporters fiers"
Gharbi : "Voir une ambiance comme celle-ci, c'est juste magique. Leur soutien nous fait énormément plaisir"
Bitshiabu : "On a envie de jouer ce genre de match, c’est magnifique" pic.twitter.com/MucXwHGnec
« On se rend vite compte à travers les moyens, la qualité des infrastructures, les conditions de travail en général que le PSG est largement en avance sur l'OM au niveau de la formation, a comparé le technicien dans L’Equipe. A Paris, le projet club est aligné avec le projet sportif, c'est-à-dire que la direction imprime une vision et donne les moyens pour former de futurs internationaux. »
« Le PSG forme des joueurs qui ne vont pas forcément s'imposer en équipe première mais qui ont le niveau international, un peu à l'image de ce qu'il se passe au Real Madrid ou à Barcelone, a poursuivi Jean-Claude Giuntini. (...) Chaque année, deux ou trois joueurs apparaissent en équipe première parce qu'il y a une continuité, une expertise depuis plusieurs années. » Alors qu’à Marseille, les jeunes percent plus rarement. « Le niveau moyen des joueurs (au centre de formation) à l'OM n'est, en revanche, pas du tout suffisant pour un club de ce standing », a-t-il constaté, avant de cibler la direction.
L'OM n'investit pas assez pour les jeunes
« Il n'y a pas les moyens nécessaires, que ce soit au niveau du recrutement des jeunes, des infrastructures ou de l'accompagnement quotidien, a accusé l’ancien conseiller technique d’Île-de-France. La formation, c'est aussi une politique de stabilité et il en manque cruellement à l'OM sur les dernières décennies. Soit on a la patience pour former les joueurs sur le moyen terme, au moins, soit on a la volonté d'aller vite pour espérer avoir un retour rapide sur investissement en faisant de la post-formation. L'OM a uniquement choisi cette deuxième voie, et c'est dommage. » Il faut aussi rappeler que Paris possède l'un des plus grands viviers au monde.