Peut-on trouver des points communs entre le Paris Saint-Germain version 2012-2013 et l’OM des années Bernard Tapie ? La réponse de l’ancien président de l’Olympique de Marseille est claire, c’est oui. Pour Tapie, le club de la capitale va désormais avoir affaire à des équipes surmotivées à l’idée d’affronter un ogre. Et les dirigeants vont également devoir faire preuve d’un peu de patience avant que tout se mette en place.
« Contre nous, et désormais contre Paris, c’était le match de la saison pour l’équipe d’en face. Elle était trois fois plus forte que lors de ses autres matchs. Et la patience est importante. Quand j’ai pris Waddle, on m’a demandé pendant quatre mois pourquoi j’avais engagé un tel charlot. Et puis, un jour, il y a eu un déclic. Une star, ce n’est pas un robot. Il n’y a pas un bouton sur lequel appuyer pour que tout fonctionne tout de suite », explique, dans le Parisien, Bernard Tapie, qui se souvient que les supporters de l’OM avaient sérieusement chahuté certains de ses joueurs avant que ces derniers finissent par devenir des idoles.