D’une redoutable efficacité, Marseille a battu Grenoble (4-1) grâce à une deuxième période de folie. L'OM prend la première place de Ligue 1
Après Nantes, c’est Grenoble qui a subi la loi olympienne dans un Vélodrome qui est en train de se réconcilier avec son équipe. Mais l’OM a surtout répondu présent dans la course au titre, et les Marseillais engrangent, tout comme Bordeaux, un quatrième succès consécutif en Ligue 1. Une victoire significative puisqu'avec le match nul de Lyon face à Monaco (2-2) dans la soirée, l'OM prend la première place. Pourtant, ce succès fut long à se dessiner, après notamment une première période plutôt soporifique, au cours de laquelle les Isérois ont crânement joué leur chance, et auraient même pu ouvrir le score sur une frappe de Moreira qui échappait de peu au cadre (40e). A la pause, Erik Gerets n’hésitait pas à changer complètement ses batteries, comme il en a désormais pris l’habitude à domicile. Wiltord et Cana remplaçaient Mears et Niang, pour un résultat immédiat, même si pas forcément lié à ces permutations.
Sur une provocation côté gauche de la surface de réparation, Valbuena éliminait Batlles, qui le fauchait pour un pénalty indiscutable. Taïwo nettoyait – une première fois – la toile d’araignée de Wimbée pour l’ouverture du score (1-0, 51e). Grenoble craquait presque dans la foulée sur un corner repris victorieusement par une tête décroisée d’Hilton (2-0, 58e). Le coup de grâce intervenait peu après sur un coup-franc sous forme de missile de Taïwo, qui trouvait la même lucarne que sur son pénalty (3-0, 64e). Dès lors, la rencontre perdait de son intérêt, et l’OM profitait d'un pointu de Brandao à la dernière minute pour accroître son avance (4-0, 89e). Le dernier mot revenait logiquement à Grenoble, qui réduisait le score grâce à une splendide frappe du droit de Courtois (4-1, 94e). Ce score ample pourrait néanmoins avoir son importance pour la différence de buts au final. Une véritable satisfaction pour Erik Gerets, dont le nom a été scandé à plusieurs reprises dans les travées du Vélodrome au cours de la seconde période.