La saison de l'Olympique de Marseille n'est pas encore terminée, mais un nouveau turn-over s'annonce encore du côté du Vélodrome l'été prochain. La gestion du mercato par Pablo Longoria ne fait pas l'unanimité.
L’OM joue ce samedi un match décisif à Lens, mais même si le club de Frank McCourt s’assure une place en Ligue des champions la saison prochaine, l’été sera une nouvelle fois très chaud du côté de la Commanderie. Depuis qu’il a remplacé Jacques-Henri Eyraud aux commandes de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria est devenu un maître du marché des transferts, et cela même s’il n’a pas des moyens financiers colossaux à sa disposition. En 2021, l’OM a connu 33 mouvements de joueurs, mercato d’été et d’hiver compris, et un an plus tard, on est passé à 43 mouvements et cette tendance va encore augmenter cette année. Sur le plan des résultats, pour l’instant, le patron de Marseille a raison. Mais cela pourrait aussi atteindre des limites.
L'OM s'inspire de l'Italie, attention danger
𝑱𝑶𝑼𝑹 𝑫𝑬 𝑴𝑨𝑻𝑪𝑯 ⚒️
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) May 6, 2023
Première étape du 𝘀𝗽𝗿𝗶𝗻𝘁 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗹 en @Ligue1UberEats : les hommes d’Igor Tudor se déplacent à Bollaert-Delelis pour défier le RC Lens 💥 #RCLOM
👤 Clément Turpin pic.twitter.com/esuiVHMFWu
Dans L’Equipe du Soir, Nabil Djellit a précisé pourquoi il n’était pas fan du tout de cette manière de gérer des effectifs, car le journaliste en connaît aussi les limites. « Oui la révolution permanente c’est un frein pour passer un cap. L’OM c’est un hall d’aéroport, c’est un lieu de passage. Des joueurs partent, arrivent, reviennent, on ne peut rien installer dans la durée. L’Olympique de Marseille c’est juste une équipe de coups dans laquelle on tire le maximum des joueurs sur un temps limité, et si ça ne marche pas on vous dit de partir. Vous ne pouvez pas installer un cycle vertueux et c’est pour moi une contrainte à un développement harmonieux de l’OM sur les prochaines saisons (…) Longoria n’a rien inventé, c’est un copier-coller d’un modèle qui existe déjà en Italie. Il y a des équipes avec qui ça a marché un moment et qui ensuite se sont effondrées. Le Genoa faisait cela, Udinese aussi. Les gens ont une mémoire sélective, on ne garde que ce qui a marché », fait remarquer Nabil Djellit, pas convaincu que cette manière de gérer soit la bonne.