Ancien président de l’OM avant de céder sa place à Jean-Claude Dassier au début de la saison 2009-10, Pape Diouf n’a jamais caché qu’il suivait toujours de très près les résultats du club phocéen. Le Sénégalais s’est souvent gardé d’émettre un jugement sur ses successeurs, rappelant qu’il n’était plus à l’intérieur du club, et surtout qu’il savait ô combien il était délicat de mener la barque à Marseille. Mais après la double altercation, mercredi au moment de la composition donnée pour le match face à l’Olympiakos, puis jeudi au décrassage, entre André-Pierre Gignac et Didier Deschamps, Pape Diouf a reconnu que cela était presque inévitable. Entre le traitement réservé à l’ancien toulousain cet été, les mauvais résultats actuels et le fait qu’il soit désormais considéré comme un simple joker par son entraineur, la tension était trop grande.
« Je pense que c’est une péripétie inévitable. Evidemment quand ça ne va pas, les joueurs qui ne jouent pas, ont tendance à pester un peu plus bruyamment. Et donc ce n’est pas une surprise de voir ce qui s’est passé avec Gignac. Car à quelques heures de la fermeture du mercato, il était encore en Angleterre. Il y a donc une grosse forme de frustration chez lui. Mais je l’excuse pas, je cherche seulement à expliquer », a avancé sur RMC un Pape Diouf, qui, pour avoir également été un agent de joueurs influent, sait bien que la gestion du cas Gignac pendant la période des transferts estivale a fortement déplu à l’intéressé.