Deux jours après avoir viré Elie Baup, Vincent Labrune faisait face à la presse ce lundi après-midi afin de préciser les raisons de sa décision pour le moins rapide. Pour le patron de l’OM, il devenait urgent de changer la donne au sein du club, et s’il a fait ce choix c’était presque contraint et forcé par la tournure des événements. Labrune a toutefois précisé que pour l’instant, il n’y avait pas encore de plan B dans les tuyaux pour succéder à José Anigo lorsque ce dernier cessera son intérim.
« Je remercie Elie Baup au nom du club pour son passage à l’OM. C’est quelqu’un de loyal, de droit et d’honnête. C’était une décision difficile à prendre. A l’OM, il y a un degré d’exigence supérieur à d’autres clubs. Vendredi, on a touché le fond dans le jeu et l’état d’esprit. On est tous coupables, mais le premier responsable c’est l’entraîneur. J’ai attendu le plus possible, mais avec le staff, on n’avait plus de solution. C’est le rôle d’un dirigeant de prendre des décisions parce que j’avais la conviction qu’on ne pouvait pas s’en sortir à long terme, a expliqué, en conférence de presse, Vincent Labrune, qui affirme ne pas avoir encore couché des noms sur une liste pour le poste d’entraîneur de l’OM début 2014. Je n’y pas pensé. Il n’y a pas le début d’une short-list. On vit les choses au quotidien. L’objectif est de remobiliser les énergies jusqu’à la trêve. Il est trop tôt pour penser à la suite. »