L’Olympique de Marseille a connu une saison sportive plutôt agréable, mais dans les coulisses cela a encore une fois été agité. Entre la révélation des écoutes téléphoniques faites sur José Anigo, la polémique avec Pape Diouf et une descente de police au centre d’entraînement, l’OM a eu sa dose. Pour Vincent Labrune, tout cela est une énorme déception, le patron de l’Olympique de Marseille ayant mis tout en oeuvre pour que son club ne soit plus associé à ce genre d’histoire.
« Je suis tombé de ma chaise quand j’ai vu les policiers et les juges à La Commanderie. Je ne m’y attendais pas, je ne comprenais pas. Pas la perquisition, car la justice doit faire son travail et je considère qu’elle est là pour nous aider. Mais l’utilisation médiatique de cette affaire, avec les fuites des écoutes téléphoniques, aurait pu avoir des conséquences catastrophiques pour le club. Les gens qui surfent là-dessus au moment où le club a un genou à terre, le truc surnaturel des manifestations de pseudo-supporters... Ça a mis une ambiance délétère autour de nous et cela m’a meurtri. Je ne sais pas s’il y a une relation de cause à effet, mais on n’a pas gagné un match après cette histoire (…) Depuis janvier 2008, date à laquelle j’ai pris la présidence du conseil de surveillance, RLD souhaitait que l’on fasse un très gros travail sur le rétablissement de l’image du club et d’encadrement juridique des opérations de transferts. On l’a fait. Et là, en termes d’image, cinq ans de travail ont été balayés du jour au lendemain... Le dommage collatéral pour le club est important, et un peu injuste selon moi », fait remarquer, dans la Provence, le président de l’OM, touché par toutes ces polémiques intervenues en cours de saison autour du club phocéen.