A l’heure où l’Olympique de Marseille domine la Ligue 1, Vincent Labrune est sorti de sa discrétion médiatique pour accorder une interview au Journal du Dimanche. L’occasion pour le président de l’OM de rappeler l’importance des investissements de Margarita Louis-Dreyfus et d’évoquer ses ambitions personnelles pour un club phocéen qu’il estime réformer en profondeur et peut-être avec réussite.
« Les finances étaient assainies en juin 2013. Depuis, on a pris des risques pour se développer. Tout ce qu’on fait serait impossible sans Maragarita Louis-Dreyfus. Sans elle, Bielsa ne serait pas là. J’essaie de valoriser le club. Mais y a-t-il un marché pour les clubs de foot en général et l’OM en particulier ? Je suis circonspect. Nous partons du principe que nous sommes là pour longtemps, explique Vincent Labrune, qui ne veut surtout pas se mettre en avant à l’Olympique de Marseille. Je ne veux pas laisser une empreinte, mais l’OM en bonne santé et à sa place sportivement. En arrivant, je ne pensais pas rester aussi longtemps. J’ai entrepris de réformer ce club, j’aimerais qu’on me reconnaisse cela. Quand on fait la révolution, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Mais c’est indispensable pour faire face aux nouveaux enjeux du foot européen. Ce n’est pas fini. Si ça marche, on finira peut-être par reconnaître que je ne suis pas si mauvais (rire) »