Parti il y a deux ans de l’Olympique de Marseille, Pape Diouf n’a jamais voulu attaquant frontalement Vincent Labrune, bras droit de Robert Louis-Dreyfus et depuis devenu président de l’Olympique de Marseille. Les deux hommes s’évitaient sagement et l’ancien patron de l’OM avoue même, dans le Parisien, qu’ils se sont parlés récemment et de manière plutôt courtoise.
« Il avait souhaité renouer avec moi lors de la remise du Ballon d’or à Zurich, en janvier dernier. On s’était trouvé l’un face à l’autre. C’était une manière de se défier, cette période est passée. Il m’a encore appelé récemment pour me dire : « Pape, très franchement, nous avons été injustes quand nous t’avons reproché une masse salariale trop importante. Au contraire, tu en avais une maîtrise parfaite. » Qu’il l’ait reconnu et souligne ma gestion aujourd’hui, cela l’honore et permet de rétablir les choses, explique Pape Diouf, beaucoup plus rapide à évoquer le cas José Anigo, lequel avait menacé de partie en cas de limogeage de Diouf, avant de changer d’avis. Je n’ai pas de relation particulière avec lui. Les circonstances ont fait qu’il mène sa vie,et moi la mienne. Il n’y a rien à dire là-dessus.»