Vincent Labrune et Marcelo Bielsa doivent avoir les oreilles qui sifflent ce mardi, car dans La Provence Bernard Bosquier s’énerve de l’attitude du patron de l’OM et de son entraîneur.
Ancien défenseur de l’Olympique de Marseille avec qui il a signé le doublé en 1972, mais également de l’équipe de France et bien évidemment de l’ASSE, Bernard Bosquier suit toujours de très près le club phocéen. Et ce qu’il voit en ce début de mercato ne lui plaît pas du tout. L’occasion pour Bosquier de vider son sac dans La Provence, critiquant à la fois l’attitude de Bielsa, et celle de Labrune.
A quoi joue Bielsa ?
Premier dans sa cible, El Loco, dont Bernard Bosquier ne comprend pas qu’il soit autorisé à rester un peu plus longtemps en vacances, au point de rater la reprise. « Je l’ai déjà signalé une première fois, ça n’avait pas fait plaisir au président (Vincent Labrune). Je n’ai jamais vu ça de ma vie. L’entraîneur n’est pas à six jours de vacances près, il ne faut pas exagérer… Être là, c’est la moindre des choses. Mais comme ici, on ne fait rien comme les autres, plus rien ne m’étonne (…) Quelque chose m’échappe, je ne comprends absolument pas. Je me demande aussi qui fait le recrutement. Si j’étais président, je dirais : "écoutez, Monsieur Bielsa, soit vous signez, soit vous ne signez pas, mais maintenant, ça suffit." », s’impatiente, dans le quotidien régional, l’ancien défenseur qui s’attaque ensuite au mercato et au cas Vincent Labrune
Quel est le projet de Labrune à l'OM ?
« Le mercato qui a été fait avec des jeunes joueurs est très bon. Mais ces jeunes ont été laissé à l’abandon. On n’a pas recruté de joueurs expérimentés de 28 ou 29 ans pour les encadrer et leur dire ce qu’ils doivent faire. (…) On a aussi perdu des joueurs comme André Ayew et André Pierre Gignac, et là c’est une faute de gestion, Bielsa n’y est pour rien. C’est une faute de gestion que l’on va surement reproduire avec Mandanda si on le laisse libre à la fin de la saison. Il faudrait peut-être penser à le prolonger… Je ne suis pas dans les papiers de Vincent Labrune, mais je pense que c’est comme cela qu’on gère un club de football. Des présidents comme Leclerc ou Tapie ne se seraient pas comportés comme ça. Vincent Labrune arrive dans le football, mais on ne gère par le football comme une affaire normale », constate avec désolation Bernard Bosquier, guère emballé par la situation actuelle à l’Olympique de Marseille.