Entre une dizaine d’arrivées l’été dernier, et le seul recrutement d’un défenseur latéral droit, l’OM a changé son fusil d’épaule pour l’instant. Une situation qui n’inquiète pas à Marseille.
A l’opposé de la saison dernière, Marseille n’a presque pas recruté cet été. La faute à un marché des transferts morose, et même si Didier Deschamps n’a pas caché qu’il souhaiterait renforcer quelques postes, l’entraineur phocéen assure disposer d’un effectif bien armé pour relever les défis imposés par cette première saison réussie, avec la complémentarité du groupe en plus. Pour Mamadou Niang, capitaine d’une formation qui sera encore plus attendue que d’habitude, le marché des transferts n’est pas un problème.
« Le plus dur, c’est de confirmer. L’OM sera attendu parce que c’est l’OM et parce qu’il est champion en titre. On est prêts à ça dans nos têtes. On veut faire au moins aussi bien que la saison passée. Mais ce sera difficile. Le club n’a pas trop recruté. Le coach cherche à conserver l’ossature. La stabilité est un point fort. Entre Lucho et moi, par exemple, la relation est nettement meilleure qu’il y a un an. On s’est adaptés à l’autre. Maintenant, ça ne nous garantit aucune victoire. Pour gagner, il faudra toujours faire les efforts offensivement mais aussi défensivement », a rappelé l’attaquant sénégalais, meilleur buteur de Ligue 1 la saison passée, mais surtout soulagé d’avoir enfin, après cinq ans de présence, contribué à avoir redorer le blason du club phocéen.
«La priorité, c’était un titre avec l’OM. Si ça n’avait été que la Coupe de la Ligue, je prenais. On a réussi à conquérir aussi le Championnat. C’est ce qui m’a rendu le plus heureux. Je voulais devenir meilleur buteur, c’est vrai. Ce titre ne vient qu’après les autres mais oui, j’en suis très fier », a expliqué dans L’Equipe un Mamadou Niang qui disputera comme ses coéquipiers un dernier galop d’essai ce dimanche soir un match de prestige face à Valence. Une ultime mise en jambes de gala dans un Vélodrome qui rendra un nouvel hommage à son ancien mécène Robert Louis-Dreyfus à cette occasion.