Contre toute attente, ce ne sont pas les difficultés défensives de l’OM qui ont agacé Marcelo Bielsa après la défaite à Montpellier vendredi (2-1). L’entraîneur olympien a en effet souligné la pauvreté de son animation offensive notamment symbolisée par Dimitri Payet, de moins en moins influent dans le jeu. Et les conséquences sont inévitables pour les attaquants marseillais, comme l’a évoqué Jean-Marc Ferreri.
« Cela n’a pas été un bon match. Nous avons été battus dans tous les domaines, même si en première période les Montpelliérains ne se sont pas créé beaucoup d’occasions. Dans les duels, dans l’envie, nous avons eu trop de carences. Notre animation offensive a été déficiente, a regretté le consultant de la chaîne OMTV. Nous avons peu vu nos attaquants, peu vu Payet. Je le répète : quand on voit peu Payet, on voit peu nos attaquants, il y a donc un problème. Peu de tirs cadrés, peu d’occasions : cela résume la rencontre, a-t-il poursuivi avant de se concentrer sur le secteur défensif. Le système à trois ne nous réussit pas. A chaque fois qu'il a été utilisé, nous avons été en difficulté. Lucas Barrios nous a posé des difficultés. Nous n’avons jamais contré ses remises du temps où il est resté sur le terrain. Ce n’est pas parce qu’on met du monde derrière qu’on est pertinent ou costaud sur le plan défensif. » Mais pour la défense des Marseillais, Ferreri a tout de même rappelé le fait de jeu à l’origine du premier but des Montpelliérains qui ont poursuivi leur action alors que Brice Dja Djédjé était resté au sol.
« La faute sur Dja Djédjé fait débat. Je vais être honnête : c’est un pur scandale, a-t-il dénoncé. Sur le plan de la morale et de l’éthique, les Montpelliérains sont limites. Toutes les équipes au monde auraient mis le ballon en touche. Mais nous avons commis une erreur : notre équipe pensait tellement que Montpellier mettrait le ballon en touche qu’elle s’est arrêtée. Inconsciemment, les joueurs ne montent pas au pressing comme sur une action normale. Pour tourner la page, j’ai trouvé Montpellier plus affuté physiquement, à l’image du deuxième but où nos défenseurs sont battus dans tous les contacts. » Ce qui était pourtant le point fort de l’OM avant la trêve.