La Ligue des champions est une compétition qui réunit les tout meilleurs clubs européens et à la fin, les équipes françaises ne soulèvent jamais la coupe ou presque. Car après son sacre en 1993, force est de constater que l’Olympique de Marseille n’a plus vraiment marqué les esprits sur la plus prestigieuse des scènes européennes. Souvent victime du tirage au sort, l’OM doit de nouveau se frayer un chemin entre Arsenal et le Borussia Dortmund. Une performance que les Phocéens avaient réussie en 2011. Oui mais voilà, les Allemands sont désormais vice-champions d’Europe alors que Naples n’a pas grand-chose à envier aux Marseillais, qui feront presque figure de petit poucet de ce groupe F. Un statut qui ne laisse que peu de chances aux Olympiens selon Vincent Labrune et ses souvenirs.
« Quand on a joué Manchester United (0-0, 1-2, en 2011, en huitièmes de finale) ou l’AC Milan (1-2, 1-1, en 2009, en phase de groupes), on se disait : “Il y a la place mais on ne gagne pas, rappelle le président de l’OM dans les colonnes de L’Equipe. Les mecs de MU, ils se disaient : “On fait 0-0 chez eux et on sera sereins chez nous.” On a fait 0-0 à l’aller. Au retour, on pense pouvoir revenir à 2-2… mais on ne passe pas. Qu’ont dit les Parisiens après Barcelone au printemps (2-2, 1-1 en quarts de finale) ? “Il y avait la place.” C’est vrai. Mais c’est le Barça, pas à son meilleur niveau en plus, qui est passé. La C 1, ce n’est pas la Coupe de France : la part pour les surprises est minime. » Quand Vincent Labrune imite Jean-Michel Aulas pour enlever de la pression à ses joueurs…