Capitaine de l'OM cette saison, Valentin Rongier conforte la ligne de son club en dénonçant les décisions injustes des arbitres à l'encontre de son équipe. Une attaque frontale à trois journées de la fin du championnat.
A trois journées de la fin, la campagne de lobbying de l’Olympique de Marseille contre l’arbitrage et les instances s’intensifie. C’est le souvent très mesuré Valentin Rongier qui a pris la parole ce vendredi dans La Provence pour donner son avis sur la question. Et même s’il tente de rester le plus neutre possible dans ses propos, le capitaine de l’OM met les pieds dans le plat et estime que son équipe est défavorisée par l’arbitrage cette saison. Le milieu de terrain formé au FC Nantes assure même n’avoir aucun souvenir d’une situation où Marseille aurait été avantagé, ce qu’il regrette visiblement.
L'arbitre qui aide l'OM, ça arrive quand demande Rongier...
« Comment bien exprimer mes propos ? Je suis quelqu’un de très naïf, je me dis que tout le monde est respectueux, droit. Mais franchement, avec beaucoup de recul, je me suis rendu compte qu’on n’était pas tous logé à la même enseigne. Sur certains matches, ça m’a fait câbler. En tant que joueur et capitaine, je devais montrer l’exemple pour ne pas m’emporter et mal réagir, mais ça bouillonnait en moi. Il y a eu des situations injustes, et ça coûte des points. C’est très frustrant, et selon moi ce n’est pas que du clubisme et du chauvinisme. On regarde ce qui nous concerne. Dites moi une situation cette saison où l’arbitre a avantagé l’OM? Un fait de jeu où on se dit : "Il les a mis bien" ? Globalement, il y a plus de décisions en notre défaveur. On a plus perdu de points qu’on en a gagné », a livré Valentin Rongier dans le quotidien local.
Communiqué officiel de l'Olympique de Marseille.
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) May 18, 2023
Une charge contre les arbitres, qui ne laissent pas assez jouer à son goût. L’occasion pour lui de revenir sur le fameux but refusé à Alexis Sanchez contre Lens, qui aurait tout changé dans la course à la deuxième place. « Je ne les critique pas, c’est un métier difficile entre les joueurs qui ont du vice et tout le reste. Mais maintenant qu’ils ont tous les outils pour les aider, je ne comprends pas qu’il y ait encore de l’injustice dans certaines situations. Lens-OM, il fallait laisser jouer. Je l’ai dit à l’arbitre sur le but annulé à Alexis (Sanchez): "Si l’action se passe dans notre camp, est-ce que vous sifflez faute ?" Il n’aurait pas sifflé, il n’y a jamais faute… », a assuré le milieu de terrain marseillais, dans une sortie qui complète les derniers communiqués de l’OM sur l’injustice que ressent le club phocéen sur cette saison de Ligue 1 par rapport à l’arbitrage et aux décisions des instances.