Confronté à un arbitrage compliqué au match aller, l’OM a de nouveau fait l’objet de décisions litigieuses face au Panathinaïkos mardi soir. Le penalty non sifflé sur Guendouzi et le but refusé à Vitinha font polémique.
Éliminé par le Panathinaïkos mardi soir en troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille doit cette désillusion à son manque d’efficacité offensive… mais également à des décisions incompréhensibles au niveau arbitral sur l’ensemble de la confrontation aller-retour. Après les polémiques du match aller, l’UEFA avait pourtant envoyé l’un de ses meilleurs arbitres sur ce match chaud en la personne de Michael Oliver qui officie toute l’année en Premier League. Le premier acte, totalement dominé par l’Olympique de Marseille, s’est déroulée sans accroc.
Quand tu ne peux pas passer l’étape Panathinaikos, ta place est en ligue europa, point!
— Karim Bennani (@KarimBennani_) August 15, 2023
Alors oui les arbitres aller, retour
Mais tu dois être constant et l’OM a beaucoup trop laissé la balle aux grecs dans les dernières minutes du temps réglementaire
Impardonnable
Mais dans le temps additionnel de la rencontre, les choses se sont gâtées. D’abord, l’arbitre anglais n’a pas sifflé un penalty sur Mattéo Guendouzi à la 90e minute… avant d’en accorder un au Panathinaïkos pour une main de l’international français. Au cœur de la prolongation, la situation la plus litigieuse du match a vu Michael Oliver refuser le but de Vitinha pour un hors-jeu millimétrique de Sarr, qui est poussé auparavant et qui ne touche pas le ballon sur l’action. Des décisions cumulées entre le match aller et le match retour qui ne passent pas dans les rangs marseillais.
L'arbitrage de Michael Oliver scandalise l'OM
Après l’élimination cruelle de son équipe, Marcelino n’a pas esquivé le sujet. « On se fait rejoindre sur un penalty très cruel, très discutable. Pour moi ce qui est inexplicable, c’est la dernière action, un simple choc entre deux joueurs, et une minute après un penalty qui est sifflé, pour moi ça n’a pas de logique » peste l’entraîneur de l’Olympique de Marseille. Son président Pablo Longoria l’avait également très mauvaise après les décisions prises par Michael Oliver d’autant que l’arbitre anglais s’est déplacé à deux reprises pour visionner la VAR afin de sanctionner l’OM. En revanche, l’homme en rouge mardi soir n’a pas jugé bon de se déplacer pour revoir la potentielle faute sur Mattéo Guendouzi, qui aurait pu donner le penalty du 3-0 pour l’OM à la 90e.
L'OM a été aussi mal arbitré que l'Algérie face au Cameroun à Blida...
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) August 15, 2023
« On a subi des décisions un peu limite, qu’on ne partage pas. Je ne sais pas si vous avez vu le penalty de Mattéo… Mais on ne va pas entrer là-dedans » a préféré se retenir Pablo Longoria, ne voulant surtout pas empirer une soirée déjà cauchemardesque en s’en prenant trop sévèrement à l’arbitre, ce qui pourrait lui valoir des sanctions de la part de l’UEFA. Président de Région Sud, Renaud Muselier s’interroge sur l’arbitrage dont l’OM a été victime et lance un appel à l’instance européenne. « Dégoûté, ce n’est pas que l’OM méritait de se qualifier, c’est que l’OM devait tout simplement être qualifié. L’UEFA doit s’interroger sur l’arbitrage subi par l’OM à l’aller comme au retour. Ce n’est pas acceptable à ce niveau » a pesté l’homme politique, tout simplement écœuré par les décisions dont Marseille a été victime. Malgré l’abattement et le sentiment d’injustice, l’équipe de Marcelino va rapidement devoir réagir. Dès vendredi, les Olympiens seront sur la pelouse de Metz dans le cadre de la 2e journée de Ligue 1 avec l’objectif d’enchainer une seconde victoire de suite en championnat, même si cela ne consolera personne à court terme après l’élimination de mardi soir.