Pour les propos tenus en marge du match à Auxerre (défaite 3-0) samedi dernier, le président de l’Olympique de Marseille Pablo Longoria a écopé d’une suspension de 15 matchs. De quoi refroidir le club phocéen qui devrait se montrer moins offensif dans sa communication sur les arbitres.
Cette fois, l’Olympique de Marseille n’a pas bronché. L’actuel deuxième de Ligue 1 s’est contenté d’acter le verdict de la commission de discipline sans le commenter ni le contester. Etant donné l’ampleur de la polémique ces derniers jours, la direction olympienne s’attendait peut-être à une sanction plus lourde que les 15 matchs de suspension infligés à son président Pablo Longoria. Quoi qu’il en soit, le club phocéen veut tourner la page et se faire discret. L’objectif est de se concentrer sur l’aspect sportif.
OM : Pablo Longoria, la L1 doit lui dire merci https://t.co/yUwC8VIOir
— Foot01.com (@Foot01_com) February 27, 2025
Histoire de ne pas perdre la face, l’Olympique de Marseille, de manière officielle, ne regrette pas sa communication offensive sur les décisions arbitrales, fait savoir le journaliste de RMC Florent Germain. Mais à l’avenir, il y a fort à parier que les Marseillais n’adopteront plus la même stratégie en cas de désaccord avec la décision d’un arbitre. Mieux vaut éviter de vexer à nouveau les hommes en noir qui viennent de porter plainte contre Pablo Longoria. Il n’empêche que les officiels en charge des prochains matchs de l’Olympique de Marseille seront sous pression.
Les arbitres attendus au tournant
Après les accusations de complot et de corruption lancées par le dirigeant espagnol, les rencontres des Olympiens seront observées avec attention. Ce n’est pas le contexte idéal pour Stéphanie Frappart, choisie pour l’opposition entre les hommes de Roberto De Zerbi et le FC Nantes dimanche soir au Vélodrome. La bonne nouvelle pour l’arbitre internationale, c’est que Pablo Longoria, le directeur sportif Medhi Benatia et le conseiller Fabrizio Ravanelli, suspendus, ne pourront pas toquer à la porte de son vestiaire.