Le début du championnat se rapproche et l’Olympique de Marseille est toujours lancé dans un bras de fer avec la municipalité concernant le loyer du Vélodrome. L’OM, qui refuse de payer le prix exigé par la ville, devrait hausser le ton la semaine prochaine. Selon le Parisien, le club phocéen va attaquer devant le tribunal administratif de Marseille la délibération du conseil municipal, laquelle avait fixé le tarif du Vélodrome, mais également les termes du partenariat public-privé ayant abouti à la rénovation du stade. Pour l’adjoint au maire en charge du dossier, qui est également avocat de métier, la mairie de la cité phocéenne n’a pas grand-chose à craindre de cette bataille juridique qui se profile.
« Lille est à 5 ME de loyer, plus une part variable, Bordeaux est à 4 ME avec une partie variable. Les chiffres marseillais ne sont pas détonants, surtout que l’OM hérite d’un très beau stade. Ils disposeront de 7 000 places VIP de plus, 9 000 m2 de salon. Non, ce n’est pas du vol (…) En gros, vous aviez un T3, désormais vous avez un T5 avec terrasse. Ce loyer correspond à 50% des recettes supplémentaires liées aux nouvelles places à prestation. L’OM a tort de se plaindre, d’autant qu’il a eu un loyer modique de 50 000 € par saison de 2011 à 2014. Sur le plan juridique, je ne suis pas sûr qu’ils soient aussi forts que ça. Un bon accord vaut mieux qu’un mauvais procès, balance, dans le quotidien francilien Roland Blum, qui répond d’avance à ceux qui accusent la ville d’avoir mis le couteau sous la gorge de l’OM. On peut reprocher à la ville de ne pas avoir discuté du loyer avant, mais on peut aussi le reprocher à l’OM, qui n’a pas attendu un accord avant de vendre ses abonnements. »