L’OM tombe de haut

L’OM tombe de haut

Les Marseillais ont concédé une deuxième défaite en Ligue des champions sur la pelouse de l’Atlético Madrid (2-1). La qualification pour les huitièmes de finale paraît mal engagée.

Le « Kun » frappe d’entrée


Passés les incidents d’avant-match impliquant les supporteurs marseillais, la rencontre pouvait débuter entre deux formations portées sur l’offensive. Valbuena déclenchait les hostilités d’entrée, mais sa frappe était trop croisée pour inquiéter Leo Franco (1e). La réplique des Matelassiers était terrible. L’Argentin Maxi Rodriguez lançait son compatriote Agüero dans l’axe. Le « Kun » contrôlait, résistait à Hilton et Erbate avant de tromper Mandanda au point de penalty. Du grand art (1-0, 4e). Ce même Agüero manquait de doubler la mise dans la foulée, mais le portier phocéen stoppait la tentative de lob de la star de l’Atlético (7e). Dépassé en défense, l’OM réagissait sur coup de pied arrêté par Taiwo, dont le coup de tête ratait le cadre (12e). Niang ne montrait plus heureux. Idéalement servi par Bonnart au terme d’une superbe action collective, le Sénégalais trompait Leo Franco d’une tête smashée (1-1, 16e). Malheureusement pour les visiteurs, l’accalmie était de courte durée. Côté gauche, près du point de corner, Taiwo y allait de son attentat sur Agüero et échappait de justesse à l’expulsion. Le coup franc, tiré par Pernia, était légèrement dévié par Raul Garcia dans le but marseillais (2-1, 22e). La première période s’achevait sur un rythme moins soutenu et sur une parade décisive de Leo Franco sur un bijou de frappe enroulée signée Niang (40e).

Les regrets marseillais


Le deuxième acte voyait Erik Gerets changer ses batteries. Zubar suppléait Erbate dans l’axe défensif, tandis que Ben Arfa cédait son poste à Zenden sur blessure (50e). L’Atlético continuait pourtant à semer la panique dans l’arrière-garde phocéenne. D’une subtile et magnifique talonnade, Maxi Rodriguez ratait de peu le but du 3-1 (56e), tout comme Sinama-Pongolle, mis en échec par Mandanda (62e). Les Madrilènes baissaient toutefois de pied après l’heure de jeu, ce dont l’OM ne profitait pas assez. La dernière occasion de Niang résumait la fin de partie. L’enchaînement contrôle de la poitrine-reprise de volée du pied gauche était somptueux, Leo Franco était battu, mais le ballon passait du mauvais côté du poteau (89e). Trop friable derrière, Marseille pouvait nourrir des regrets. La qualification est déjà mal engagée.

Nicolas Soto