Une semaine après son agression à Lyon, Dimitri Payet a montré qu'il n'avait pas lâché prise sur le plan mental et l'Olympique de Marseille peut s'en réjouir.
Jorge Sampaoli avait laissé planer un tout petit mystère concernant la participation ou non de Dimitri Payet au match de dimanche soir au Vélodrome contre Troyes. Car une semaine après avoir été la cible d’un supporter lyonnais, le joueur réunionnais aurait pu vouloir encore un peu de temps avant de retrouver la Ligue 1, lui qui était suspendu jeudi en Europa League. Mais non, Dimitri Payet était au rendez-vous contre l’ESTAC, et heureusement pour l’OM. Car c’est peu dire que sans lui on voit mal comment la formation marseillaise se serait sorti d’une rencontre dont le résultat final lui permet de se remettre dans la partie haute du classement. La dépendance de l’Olympique de Marseille à Dimitri Payet est colossale, et comme le fait remarquer Mélisande Gomez dans L’Equipe, Sampaoli a tout intérêt à ne pas perdre son leader.
Payet tient l'OM à bout de bras
La journaliste voit en Dimitri Payet le sauveur de l’OM, lui qui il y a moins d’un an était invité à faire ses valises par certains supporters mécontents de ses performances. « Ces derniers mois, alors que le jeu de l'OM, enthousiasmant et échevelé en août, s'est aplati jusqu'à manquer cruellement de relief, le Réunionnais est devenu l'oasis qui cache le désert, celui qui aère, qui accélère, qui fluidifie, qui ouvre et qui décoince. Pour l'instant, il tient le coup et, après un dimanche compliqué à Lyon, il a retrouvé le fil dans le triste huis clos du Vélodrome. Mais nous ne sommes que fin novembre, même pas à mi-chemin. C'est tout le problème, avec le joueur décisif : souvent, son absence est décisive, elle aussi », fait remarquer Mélisande Gomez, qui croise les doigts pour que Dimitri Payet soit au rendez-vous jusqu'au soir de la 38e journée de Ligue 1.