Actuellement en travaux, le Stade Vélodrome se refait une beauté. Après le lifting et l’agrandissement effectué pour la Coupe du monde 1998, ce sera cette fois-ci l’apparition de nombreuses loges et la couverture par un toit qui seront les grandes innovations de l’enceinte marseillaise pour 2014. Mais le plus gros changement pour tous les suiveurs du football pourrait être le changement de nom du stade, ou du moins son association avec une marque pour les biens du sponsoring, des finances du club et de la ville. La société Arema, sollicitée pour gérer le stade pendant 35 ans, affiche des ambitions élevées en misant sur un apport de 6 ME par an pour associer le nom d’une marque au Vélodrome. Derrière l’énorme contrat de 490 ME d’Etihad avec Manchester City, cela ferait de l’OM le deuxième plus gros bénéficiaire du naming en compagnie du Bayern Munich.
« Le Vélodrome est l’outil le plus puissant en France. On est assez confiants sur le fait que le prix demandé est juste, et que, par rapport à la concurrence d’autres stades en France (Bordeaux, Lyon…), on est bien placés », a expliqué à L’Equipe Bruno Botella. Le patron d’Arema est également confiant sur l’autre défi majeur, faire accepter par tous ce changement de nom. « Les supporters, qui sont aussi des contribuables, peuvent comprendre que c’est l’intérêt de la ville », assure Bruno Botella, qui discute avec trois groupes français et une demi-douzaine de marques étrangères pour tenter de trouver celui qui « nommera » le Vélodrome pour les prochaines années.