Après l’expérience du match entre le Paris Saint-Germain et le Stade Brestois (1-0) samedi dernier, l’installation de micros sur les arbitres reçoit encore plus d’avis favorables. Y compris celui de l’entraîneur Igor Tudor à l’Olympique de Marseille.
Grâce au micro installé sur l'arbitre Jérémie Pignard samedi dernier, tout le monde a pu entendre ses échanges avec les acteurs du match entre le Paris Saint-Germain et le Stade Brestois. Une mauvaise nouvelle pour le Parisien Presnel Kimpembe dont le mauvais comportement a été mis en lumière. En revanche, les téléspectateurs ont encore adoré cette expérience également plébiscitée par Igor Tudor ce vendredi en conférence de presse.
Tudor valide
« Ce n'est pas une mauvaise idée, a répondu l’entraîneur de l’Olympique de Marseille. Les arbitres font un métier difficile, ça permettrait de mieux faire comprendre leurs décisions, notamment pour les supporters. » De son côté, le Croate serait bien obligé de se calmer au bord du terrain, lui qui vient d’écoper d’une suspension d’un match pour accumulation de cartons jaunes. Cette technologie pourrait donc faciliter le travail des arbitres. Alors pourquoi ne pas l’utiliser pendant toutes les rencontres ? Tout simplement parce que la FIFA et surtout l’IFAB refusent toujours cette mise en place.
🔊 La discussion à la mi-temps de #PSGSB29 entre @BrendanC29 et l'arbitre monsieur Jérémie Pignard.
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) September 14, 2022
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« Les principales raisons sont des problèmes d'intégrité (pourquoi l'arbitre ne l'a-t-il pas vu/entendu alors que nous l'avons tous vu ?), des problèmes de protection des données, un impact potentiel sur la communication entre les officiels de match et/ou les joueurs, et des problèmes de langue, en particulier dans les compétitions internationales », a expliqué l’instance en charge des lois du football à L’Equipe. Sans cette validation, Pascal Garibian ne peut qu'utiliser le micro à de rares occasions en France. « Le jour où la FIFA et l'IFAB donneront leur accord et un cadre précis pour la diffusion du son en direct, on sera prêts », a annoncé le directeur technique de l’arbitrage.