Menés de deux buts sans forcément avoir démérité, les Marseillais se sont sortis les tripes en fin de match pour aller chercher l’égalisation à la 94e minute (2-2) dans un vrai match de Coupe d’Europe à Fenerbahçe.
Première titularisation de Joey Barton, quelques changements dans toutes les lignes, Elie Baup avait forcément fait quelques modifications pour le déplacement de son équipe à Fenerbahçe. Cela n’empêchait pas les premières minutes du match d’être très ouvertes, avec d’entrée de jeu une tête lobée de Rémy sur la barre (3e) puis une frappe de Gökhan sauvée par Mandanda, même s’il était bien difficile de dire si le ballon avait franchi la ligne avant la parade du gardien marseillais (6e). L’occasion suivante était la bonne pour les Turcs, malgré une maitrise du cuir plutôt marseillaise. Sur le côté gauche, Caner profitait d’une remise de Kaldirim pour filer coté gauche, et marquer d’un tir en force en angle fermé (1-0, 28e).
Après ce but, Marseille tentait bien de reprendre son emprise sur le match, mais malgré plusieurs situations intéressantes, les occasions nettes de but se faisaient rares. En début de seconde période, A. Ayew était tout proche d’y parvenir sur un centre de Rémy, mais le Ghanéen envoyait le ballon sur la transversale (51e). Et comme souvent, sur l’action suivante, un ballon déposé sur la tête d’Alex permettait au capitaine brésilien de crucifier Mandanda (2-0, 57e). Mais l’OM n’abdiquait pas totalement à l’image d’un Valbuena intenable, et récompensé de son gros match par la réduction de score après un appui sur A. Ayew dans la surface (2-1, 82e). Les derniers instants étaient totalement olympiens, avec de nombreuses occasions face à des Trucs acculés devant leur but. Et finalement, sur l’ultime corner, A. Ayew s’arrachait pour placer une tête dans le cafouillage et égaliser (2-2, 94e). Un but qui vaut de l’or au point de vue comptable comme mental, puisqu’il semble dit que les joueurs olympiens sont décidés à ne rien lâcher en ce début de saison pour le moment parfait.
