Satisfait de la composition de son effectif, Pablo Longoria n’échappe pas aux critiques. Certains estiment que le nombre d’internationaux africains pourrait coûter cher à l’Olympique de Marseille pendant la CAN 2024. Un risque que le président assume totalement.
Avec un total de six recrues, en comptant le retour du gardien Ruben Blanco dans le cadre d’un transfert définitif, l’Olympique de Marseille a quasiment terminé son recrutement. Un ou plusieurs départs éventuels seraient évidemment compensés. Mais en ce qui concerne le groupe actuel, le président Pablo Longoria se dit satisfait si l’on excepte l’arrivée attendue au poste de latéral droit.
Présenté ce jeudi après-midi aux côtés de Pablo Longoria, l'attaquant gabonais n'a pas caché son ambition avec son nouveau club#OM #TeamOMhttps://t.co/QohGxGCKvD
— La Provence OM (@OMLaProvence) August 3, 2023
« Si on doit être francs et qu'on analyse l'effectif, hormis sur le poste d'arrière droit, toutes les postions sont doublées, on est même cinq au milieu (pour quatre postes), a souligné le dirigeant espagnol, interrogé sur l’avenir d’Alexis Sanchez. On est au complet, sauf si, naturellement, il y a des départs. » Toujours libre après la fin de son contrat à l’Olympique de Marseille, l’attaquant chilien ne serait pourtant pas de trop dans le groupe de Marcelino.
Longoria n'est pas inquiet
Certains l’ont remarqué, l’effectif contient plusieurs joueurs déjà qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations 2024 (Ounahi, Harit, Gueye, Ndiaye et Sarr), sans compter ceux qui pourraient encore valider leur billet (Mbemba, Kondogbia et Aubameyang). Les Marseillais seront donc diminués en janvier prochain. Ce que Pablo Longoria assume totalement.
« On doit faire avec. C'est une donnée que l'on tient en considération en faisant un recrutement, mais ça ne serait pas juste ni respectueux de faire une équipe en fonction de la CAN. On créé une équipe pour toute une saison et pour l'avenir, on ne peut pas baser une stratégie sur un mois », s’est défendu le président olympien, prêt à prendre le risque de passer quelques journées de championnat avec une équipe affaiblie.