Opposé au Paris Saint-Germain dimanche soir, l’Olympique de Marseille peut croire en ses chances. C’est en tout cas l’avis d’Eric Di Meco qui s’appuie notamment sur le contexte difficile côté parisien.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Paris Saint-Germain n’aborde pas le Classique dans les meilleures conditions. Les hommes de Christophe Galtier restent sur trois matchs nuls consécutifs toutes compétitions confondues. Mais surtout, le contexte extra-sportif autour de Kylian Mbappé et des tensions au sein de la direction ne peut que perturber le club francilien dans sa préparation. De quoi inciter Eric Di Meco à l’optimisme avant le déplacement de l'Olympique de Marseille au Parc des Princes.
⚪🔵 Di Meco sur les chances de l'OM contre le PSG ce dimanche : "Certaines années, on savait qu'on allait se faire taper. Là, peut-être qu'on peut les embrouiller." #rmclive pic.twitter.com/PJmu2b0dB6
— Super Moscato Show (@Moscato_Show) October 13, 2022
« Depuis que le PSG est si fort, il n'y a jamais eu d'embellie pour l'OM, a reconnu l’ancien Marseillais sur RMC. Là il y a une notion supplémentaire, c'est qu'il y a le plein de confiance. Il y a une équipe type qui se dégage avec des joueurs importants qui doivent être obligatoirement là dans les gros matchs. Ce sont eux qui amènent le punch. L'autre bonne nouvelle, c'est qu'ils se sont facilités le match contre le Sporting (victoire 0-2 mercredi), ça permet à Igor Tudor de faire souffler des joueurs. Il a sorti Eric Bailly, Jonathan Clauss et Mattéo Guendouzi. »
Le contexte idéal pour l'OM
« J'aurais aimé qu'il sorte Alexis Sanchez mais il a besoin de jouer pour être en forme. Après tu dois tenir compte de ce qui se passe à Paris. Tu as le côté sportif puisque Reims et Benfica les accrochent, tu te rends compte que la mayonnaise a du mal à prendre. Et puis il y a tout l'extra-football. Il n'y a pas de melon à avoir mais tu te dis qu'il y a des années où tu venais le cul bombé parce tu savais que tu allais te faire taper. Mais là il y a peut-être moyen de les embrouiller », a imaginé le consultant.