A l’issue d’un match très intense, l’OM a fait un premier pas vers la finale en s’imposant 2-0 face à Salzbourg. Pourtant, les Autrichiens peuvent clairement avoir des regrets devant les occasions manquées, mais aussi un ou deux pénaltys qui auraient pu être sifflés. Comme toujours, même avec les ralentis, il peut demeurer un doute, mais pour Jérôme Rothen, il y en avait au moins un qui devait être sifflé. Et si l’arbitre n’a pas porté son sifflet à sa bouche, c’est aussi grâce à l’énorme pression du peuple olympien.
« Quand on parle de l’avantage de jouer à domicile dans un stade plein, l’arbitre hésite. Souvent on met en avant les décisions pour Barcelone à Barcelone, pour le Real à Madrid. Là, l’arbitre hésite. Parce que franchement, s’il y a la même faute de l’autre côté, surtout celle de Lopez, il y a pénalty tous les jours. Si c’est Bouna Sarr qui anticipe et le joueur de Salzbourg fait ce geste, il y a pénalty tous les jours. Et les autres l’auraient accepté. C’est la réussite de l’équipe qui joue à domicile et d’un public qui a été fantastique », a confié l’ancien joueur du PSG à RMC. C’est ce qu’on appelle réellement le 12e homme.