Reparti de Toulouse avec un simple match nul mercredi (1-1), l’Olympique de Marseille a dû attendre les dernières minutes pour égaliser grâce à l’entrée en jeu de Michy Batshuayi. Pour Pascal Praud, c’est tout sauf un hasard.
Trois jours après le choc des Olympiques, Marseille s’est présenté à Toulouse avec un onze légèrement remanié. Mais parmi les bénéficiaires de ce turn-over, Lucas Ocampos n’a pas vraiment convaincu à la pointe de l’attaque, lui qui fait figure de doublure de Batshuayi étant donné l’incapacité du club phocéen à recruter un avant-centre au mercato. D’ailleurs, l’égalisation du Belge en toute fin de match confirme la théorie de Pascal Praud : l’OM paye l’absence d’un deuxième attaquant de métier dans son effectif.
« Je n'incrimine pas les joueurs qui font ce qu'ils peuvent, ni l'entraîneur espagnol qui hérite d'un groupe qu'il n'a pas choisi. (...) Lucas Ocampos traverse les rencontres comme un fantôme. Michel l'a gardé jusqu'au bout mais l'a placé sur le côté gauche quand Batshuayi est entré à la 60e minute. On a vu la différence, a commenté le consultant sur son blog Yahoo. Le Belge est l'atout numéro 1 de l'OM. Son but ne doit rien à personne sinon à son accélération, à sa puissance et à son adresse devant le but. Hélas ! Batshuayi est seul même si Abdelaziz Barrada est à sauver du naufrage (il est l'homme de la dernière passe sur le but égalisateur) et que Lassana Diarra fait le job. Batshuayi a 22 ans. C’est jeune pour porter toute la saison l’attaque de l’OM. » Rappelons que l’ancien entraîneur Marcelo Bielsa estimait que l’OM n’avait pas besoin de recruter un avant-centre supplémentaire, ce qui a obligé Vincent Labrune à chercher la perle rare en toute fin de mercato, sans succès.