L’annonce de la volonté de l’ensemble des supporters de l’OM de faire la grève des encouragements pour le match de Nice et probablement celui face au Bayern Munich en quart de finale de la Ligue des Champions n’a pas surpris les joueurs et le staff technique du club phocéen. Difficile en effet de contredire le ressentiment des fidèles pour qui la défaite et surtout la manière face à Quevilly ont été particulièrement décevantes. Didier Deschamps était le premier à le reconnaitre. « Je ne vais pas condamner leur attitude. Surtout par rapport à ce qu’on est en train de vivre… », a reconnu l’entraineur marseillais, qui préfèrerait bien sûr que les supporters soient derrière son équipe, mais a du mal à trouver des arguments contre ce mouvement.
Même analyse du côté de Gennaro Bracigliano, qui sera sur le devant de la scène contre le Bayern. « Nos supporters sont humains. Leur patience est mise à rude épreuve mais moi je sais qu’ils seront derrière nous. On va tout faire pour regagner leur cœur », a demandé le gardien remplaçant de l’OM, qui sait que cela passe rapidement par le retour de la victoire, et une belle performance face au club bavarois ce mercredi.