José Anigo l’a aisément reconnu après la rencontre, la copie marseillaise était loin d’être parfaite à Zurich, même si le résultat était celui attendu. Le directeur sportif olympien a préféré insister sur le fait que son équipe avait répondu présent au moment où elle était la plus attendue.
« On a gagné, c'est l'essentiel. C'est ce qu'on retiendra. On n'a pas fait le plus grand match de l'année, mais en nous imposant nous restons au contact de Milan et du Real qui ont six points. Le succès milanais rééquilibre le groupe. On saura à la fin si c'est une bonne chose ou pas. Ca reste ouvert pour tout le monde. De notre côté, nous devrons d'abord gagner contre Zurich puis ensuite battre un des deux gros. Il y avait beaucoup d'impact, beaucoup de pression, et de tension. Nous étions sans filet, nous n'avions pas le droit à l'erreur ici. C'était donc un peu particulier. En gagnant, on peut continuer à espérer », a reconnu José Anigo, bien conscient que tout autre résultat qu’un succès aurait été compromettant, même pour une qualification en Europa League.