Marseille, qui reçoit Valenciennes ce samedi, ne joue pas que pour revenir dans la course au titre. Les joueurs doivent une revanche à leurs supporters.
Depuis plus d’un an, les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’OM est plus à l’aise hors de ses bases qu’au Vélodrome. La qualification acquise au match retour face à Twente en est la dernière preuve en date, puisqu’elle a été obtenue après un revers à domicile devant une petite chambrée. Si Marseille s’est une nouvelle fois relancée en prenant les trois points à Caen, elle vient d’en perdre deux au Vélodrome face à une équipe mancelle simplement bien regroupée en défense. Erik Gerets est bien conscient de ce manque d’efficacité à domicile, et du mal-être que cela créé auprès de ses supporters. « Il est grand temps que l'on montre quelque chose à notre public, car il n'a vraiment pas été gâté cette saison. Je voudrais tant leur proposer un beau football, porté vers l'avant, afin qu'il se régale », a espéré l’entraîneur marseillais.
Pas de chance pour l’OM, c’est la nouvellement solide défense valenciennoise qui viendra à son tour essayer de prendre un point dans la cité phocéenne. Gerets n’en fait pas un scandale. « Valenciennes, comme Le Mans, a le droit de jouer chez nous comme il l'entend. On doit le respecter. S'ils viennent pour défendre, à nous de trouver la clé », a estimé l’entraîneur belge. Avec deux buts encaissés sur les huit derniers matchs, Valenciennes est reparti sur de bonnes bases défensives en cette année 2009, ce qui n’est pas rien pour le portier Nicolas Penneteau, Marseillais de naissance. « On va essayer de rester dans la continuité de ce qu'on fait en ce moment, en étant costaud défensivement. Nos derniers matches à l'extérieur nous ont montré qu'on pouvait avoir des opportunités. Si on peut les mettre au fond et gagner ce match, ce serait bien. Il faudra être patient, ne pas prendre de but rapidement. Je pense que le temps jouera pour nous et qu'on aura des opportunités au fur et à mesure que le match avancera », a assuré le gardien valenciennois, qui sait bien que le public marseillais risquerait bien de prendre mal une nouvelle soirée de disette offensive au Vélodrome.
