Pablo Longoria s'est évertué à faire des transferts financièrement malins durant le dernier mercato. Mais le président de l'OM va devoir signer un très gros chèque pour régler une très vieille affaire.
C’est une affaire qui trainait depuis plusieurs années, mais cette fois les dirigeants de l’Olympique de Marseille n’ont pas d’autre choix que de payer. Sept ans après avoir viré José Anigo de son poste de directeur du développement international pour le continent africain, alors que ce dernier avait un contrat jusqu’en 2020, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné le club phocéen à régler 3,2 millions d’euros à son ancien salarié. Si Marseille avait subitement décidé de limoger José, Anigo c’est que ce dernier venait d’être mis en examen pour complicité et recel d’abus de biens sociaux en bande organisée. Une mise en examen qui s’est soldé par une mise hors de cause du natif de Marseille, lequel avait donc décidé de contester son licenciement, réclamant l’intégralité de ses salaires jusqu’en 2020.
Anigo touchait 70.000 euros par mois à l'OM
José Anigo a besoin de se "reconstruire loin de Marseille" : http://t.co/3hSsLpBN16 pic.twitter.com/aE69ORm7FX
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) May 8, 2014
Une première décision avait été favorable à José Anigo en 2019, mais les dirigeants de l’Olympique de Marseille avaient décidé de faire appel. Le jugement est donc désormais définitif et Frank McCourt devra signer un chèque de 3,2 millions d’euros à celui qui touchait près de 70.000 euros brut par mois. Pour l’OM, cette somme avait été évidemment provisionnée depuis longtemps, du moins on l’espère, tandis que José Anigo peut lui définitivement tourner la page marseillaise avec un beau chèque dans la poche. Une décision qui arrive au moment où cela secoue très fort du côté de la Commanderie, les supporters ayant décidé de s'en prendre à Pablo Longoria. Drôle de coïncidence pour celui qui avait connu un souci similaire en 2011.