L’Olympique de Marseille a réussi à passer une saison relativement tranquille concernant ses rapports avec les instances du foot dans le dossier des fumigènes. Alors que l’an passé, lors de l’ultime match au Vélodrome, les artifices avaient jailli de partout, au point de valoir une peine de deux matches à huis clos avec sursis, les dirigeants de l’OM exigent que cela ne se renouvelle pas lors de la réception de Valenciennes, samedi, puis en déplacement à Caen.
« Sur ces deux rencontres, ne tombons pas dans l’excès du match contre Grenoble l’an passé qui nous avait valu deux matches à huis clos avec sursis. Restons dans la continuité de cette saison et surtout faisons la fête avec de beaux tifos. Il y aura un feu d’artifice et des animations, mais sans usage d’engins pyrotechniques dans le public. Perdre le bénéfice du travail de toute une saison serait un immense gâchis (...) Les forces de police seront présentes dans le stade et personne ne va y échapper, les leaders de groupes seront convoqués en cas de pyrotechnie. Ce serait dommage d’apprendre qu’un groupe est dissous à cause de l’un de ces deux matches. Et nous sommes toujours sous le coup du sursis. Pensons à l’année prochaine et aux beaux matches qui nous attendent », a clairement prévenu Guy Cazadamont, responsable de la sécurité à l’Olympique de Marseille.