L'Olympique de Marseille doit absolument battre Zurich, mardi soir au Vélodrome, pour espérer poursuivre son parcours en Ligue des Champions. Reste à savoir quel visage aura l'OM.
Après deux défaites consécutives contre Milan (1-2) et à Madrid (3-0), l’Olympique de Marseille s’est refaite une petite santé en gagnant à Zurich (0-1). Mais sur le plan comptable, l’OM est toujours relégué par le duo italo-espagnol qui se retrouvera à San Siro mardi soir. Autrement dit, Marseille pourrait recoller au classement en cas de victoire contre une équipe suisse qui de son côté joue également un match déterminant au Vélodrome. Toutes ces données bassement mathématiques étant intégrées, la conclusion est simple, l’Olympique de Marseille doit gagner pour rester en course dans cette Ligue des Champions, ou éventuellement se préparer une place au chaud en Europa League.
Si sur le papier le débat semble assez inégal, Didier Deschamps n’a pas oublié que l’équipe suisse avait frappé un grand coup en allant s’imposer à Milan. Un résultat qui en dit long sur la capacité de Zurich de poser des problèmes à ses adversaires, même loin de ses bases. « On l’a vu à l’aller, Zurich est bien organisé avec une bonne présence athlétique. Il y a plus de concentration et de détermination chez eux pour les matches de Champions League. Ils ont d’ailleurs fait une grosse performance à Milan. Mardi, ce sera un bloc compact avec de bons joueurs. Nous sommes dans l’obligation de faire le jeu, d’aller chercher le résultat et de confirmer la victoire arrachée là-bas il y a quinze jours », prévient l’entraîneur de l’OM.
Pour cette rencontre, il devra toutefois se passer de Lucho, blessé contre Toulouse, mais pourra compter sur Gabriel Heinze, le buteur en chef de Marseille en Ligue des Champions. Car c’est là le plus étrange avec cette formation marseillaise version 2009-2010, le secteur offensif, qui semblait capable de mettre au supplice toutes les défenses, est parfois atteint d’une stérilité totale. Pour peu que Niang et Brandao trouvent les bons réglages et alors Zurich pourrait le payer cher.
