L’OM a attendu le dernier jour du mercato pour s’offrir Ismaël Bennacer, lequel a brillé dès sa première apparition sous le maillot olympien à Angers. Un départ qui laisse de gros regrets du côté de l’AC Milan.
Lors du dernier jour du mercato, l’Olympique de Marseille a signé un très joli coup avec la signature d’Ismaël Bennacer, qui a fait l’objet d’un prêt payant avec une option d’achat pour un total de 12 millions d’euros en cas de signature définitive en juin prochain. Comme avec Adrien Rabiot il y a six mois, Medhi Benatia a flairé la bonne affaire, l’international algérien ayant des envies d’ailleurs et plus encore depuis le départ de Paulo Fonseca et l’arrivée de Sergio Conceiçao sur le banc milanais. Mais du côté du club lombard, ce départ laisse de gros regrets alors que Bennacer, malgré des pépins physiques récurrents, s’était imposé comme l’un des meilleurs joueurs du championnat à ce poste.
Bennacer manque déjà à l'AC Milan
Fier de mon premier match, mais tout reste à écrire 💙🤍 pic.twitter.com/D2Qtl2OkcK
— Ismaël Bennacer (@IsmaelBennacer) February 9, 2025
Ancienne légende de l’AC Milan, Zvonomir Boban estime que les dirigeants milanais ont commis une « grave erreur » en laissant filer Bennacer à Marseille cet hiver. « J'aurais préféré garder Ismael Bennacer. Le laisser partir était une grave erreur, c'est un joueur extrêmement sous-estimé, de haut niveau dans les deux phases de jeu en attaque et en défense. Il aurait pu aider Fofana aux côtés de Reijnders. Mais j'espère que les choses se passeront quand même bien » a analysé au micro de Sky Sports l’ancien Milanais, qui compte 251 matchs avec le club lombard entre 1991 et 2001.
Des propos rassurants pour les supporters marseillais, qui confirment que l’OM a bel et bien récupéré un milieu de terrain de haut niveau lors de la dernière journée du mercato. Ce sera désormais à Roberto De Zerbi de trouver la bonne formule dans son entrejeu, surpeuplé à présent avec Bennacer, Rongier, Hojbjerg, Nadir ou encore Rabiot. Mais l’entraîneur italien de l’OM ne devrait pas s’en plaindre, bien au contraire.