A l'heure où l'OM retrouve une deuxième fois le Villarreal de Marcelino, le passage de l'entraineur espagnol à Marseille revient sur le tapis. Sa collaboration avec Pablo Longoria a explosé en vol, et tout le monde était même sur le point d'abonner un navire impossible à diriger.
Si jamais Pablo Longoria devait passer la main en fin de saison, comme cela se murmure qu’il y ait une vente du club ou non, les conséquences de la réunion de septembre dernier pourront toujours être pointées du doigt. Ce point fait avec les supporters sur le début de saison a mis Marcelino dans la sauce, et l’entraineur espagnol a bien compris qu’il ne parviendrait pas à faire passer ses idées en douceur et a préféré donner sa démission dans la foulée. L’actuel coach de Villarreal, qui sera opposé à l’OM ce jeudi en Europa League, était persuadé qu’il allait être suivi par Pablo Longoria, devant le choc provoqué par les menaces dénoncées dans cette réunion. Ce ne fut pas le cas finalement, Longoria étant rattrapé par Frank McCourt dans sa volonté de quitter le club. Pourtant, dans la foulée de cette réunion, sa démission semblait évidente comme le confirme Eduardo Esteve, journaliste à Onda Cera et suiveur de la carrière de Longoria.
L'OM c'est du jamais vu !
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— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) March 12, 2024
« Le départ de Marcelino m’a interpellé. J’étais convaincu que Pablo quitterait le club. Je ne lui ai pas parlé, mais j’ai parlé à Marcelino, avec qui j’ai une bonne relation. C’était très dur pour eux, quelque chose qu’ils n’avaient jamais vécu auparavant », a livré le journaliste dans les colonnes de La Provence. L’OM, un club impossible à diriger, c’est en effet le sentiment très fort en provenance d’Espagne, où le pouvoir des supporters est jugé comme beaucoup trop important, rendant toute décision pour faire avancer le club compliquée.
« De loin, l’OM est perçu comme un club où les ultras ont un pouvoir d’influence démesuré et inhabituel, une relation qui dépasse la simple mission d’encouragement. Je n’ai pas du tout été surpris par la signature de Marcelino, en raison de son harmonie avec Longoria et parce que je crois qu’avec le temps, il aurait donné à l’OM l’identité que ses équipes ont toujours eue. Mais ils ne lui ont pas laissé le temps », a confié de son côté Conrado Valle, journaliste pour le quotidien AS, également dans le quotidien local. L’image d'un club impossible à diriger, et dans lequel Longoria arrive tout de même à apporter un semblant de stabilité, ce qui pourrait bien ne pas durer étant donnée sa lassitude à occuper ce poste qu’il n’a jamais vraiment voulu. Et son amour pour le terrain, les datas et le recrutement qui ne peut pas être totalement comblé à Marseille.