A chaque jour son rebondissement dans la vie de l'OM. Mais le feuilleton commence à sérieusement lasser tout le monde.
Depuis l’annonce du départ d’Erik Gerets, la situation au sein de l’Olympique de Marseille semble de plus en plus délirante. Mais la semaine qui vient de s’achever marque une escalade assez inédite dans la longue et parfois chaotique histoire du club phocéen. Dans ce feuilleton, tout a commencé par l’imbroglio autour du remplacement d’Erik Gerets par Didier Deschamps. L’entraîneur belge confiait n’avoir aucune offre de l’OM, là où du côté de Robert Louis-Dreyfus on annonçait avoir donné le feu vert à Pape Diouf pour conserver Gerets. Un premier doute s’installait dans les têtes sur le rôle exacte de chacun au sein du staff.
Après la deuxième place obtenue en Ligue 1, synonyme d’une troisième participation consécutive à la Ligue des Champions, et l’arrivée de Didier Deschamps, qui avait vite calmé les supporters, l’Olympique de Marseille semblait devoir vivre une intersaison plutôt paisible. Oui mais voilà, la foudre allait frapper vite et fort. Après une énième critique du conseil de surveillance, Pape Diouf était démis de ses fonctions après une rencontre avec RLD et quelques heures d’incertitude. Alors que l’on pensait avoir tout vu, entrait alors dans la danse Jean-Claude Dassier, rapidement présenté comme le futur président de l’Olympique de Marseille. A ses côtés, on annonçait le maintien de José Anigo, qui avait pourtant confié qu’il voulait partir en même temps que Pape Diouf, et de Didier Deschamps, nouvel homme fort au rôle très flou durant l’ensemble de cette aventure.
En bon pro de la communication, le directeur de la rédaction de TF1 flattait le peuple marseillais en annonçant qu’il bossait sur le dossier Drogba, avant d’infliger un nouveau coup de tonnerre dans le ciel bleu provençal. Car de son chapeau, Jean-Claude Dassier sortait Jean-Pierre Bernès, agent de Didier Deschamps, que certains supporters de l’OM voient toujours comme l’homme qui a trahi Bernard Tapie. Le choc est tellement rude, qu’on peut désormais se demander si Dassier sera bien un jour président de l’Olympique de Marseille, car José Anigo a déjà prévenu qu’il refusait de bosser avec Jean-Pierre Bernès.
Résumons donc, l’OM a un président qui n’est pas encore président, un directeur sportif qui ne sait pas s’il souhaite le rester, un entraîneur qui pourrait avoir son agent dans le staff et un membre du staff qui est probablement l’un des anciens dirigeants les plus détestés de Marseille. Au milieu de tout cela, il y a un club de foot emblématique et réellement le plus populaire de France... Qui a parlé de gâchis ?