Entre les blessés et l’élimination concédée jeudi face à Benfica, l’OM devra être présent sur le plan physique comme psychologique face à Lyon ce dimanche.
C’est sur l'approche du match dans les têtes que Souleymane Diawara a tenu à insister en conférence de presse à désormais quelques heures du choc de dimanche soir. « Cela se jouera au mental. Lyon n’a eu qu’un match cette semaine alors que nous en avons deux. Il y aura de la fatigue mais on verra si mentalement, nous sommes costauds. Ce n’est pas le tournant de la saison car il restera encore pas mal de matches derrière mais si malheureusement on a un résultat négatif, on prendra un coup au moral », a reconnu objectivement le défenseur marseillais, qui sait que deux contre-performances à domicile seraient la pire des manières de préparer une finale de Coupe de la Ligue qui aura bien plus d’importance pour l’OM, en quête d’un titre depuis près de deux décennies, que pour des Bordelais encore sur le front européen. Néanmoins, l’adversaire de dimanche n’est pas n’importe qui : il s’agit de Lyon, qui avait de son côté montré l’exemple en trouvant les ressources mentales pour s’imposer au Vélodrome en fin de saison dernière, alors que tout s’écroulait depuis leur élimination européenne.
« Ils sont très forts, ils le montrent depuis huit ans. On peut dire ce que l’on veut mais Lyon est toujours là. Ils l’ont démontré la semaine dernière en Ligue des Champions contre le grand Real Madrid. Lyon, c’est très costaud. Les nouveaux joueurs sont désormais adaptés à l’équipe et maintenant, dans chaque ligne, tout est presque parfait. C’était juste un temps d’adaptation », a assuré le Sénégalais, qui sait de quoi il parle après avoir peiné à trouver ses marques dans les premières semaines de compétition avec son nouveau club. Reste à savoir si l’OM sera désormais capable, mentalement mais aussi au niveau du jeu, de se mettre au niveau d’une formation lyonnaise qui monte doucement mais sûrement en régime, même si les deux clubs luttent actuellement pour revenir dans la lutte pour le titre.
