Avec l’affaire Brandao, l’image de l’Olympique de Marseille en a pris un coup, même si le club phocéen ne peut pas mettre un policier derrière chacun de ses joueurs. Mais la mise en examen pour viol de l’ancien attaquant brésilien de l’OM n’a pas été le seul point à irriter les dirigeants du club au sujet de la vie privée des joueurs, certains étant plus efficaces en discothèque que sur les pelouses. Vincent Labrune est très clair, il va y avoir du une bonne explication de texte avant la reprise du championnat et ceux qui iront à la faute le paieront cash. Le président du club souhaite que le maillot de l’OM soit respecté et d’abord par les joueurs.
« On va fixer des règles de fonctionnement. On va être courtois, sympas, mais fermes. Encore une fois, c'est une entreprise, et même si ça reste du foot, que c'est l'OM et que le folklore fait partie ici des habitudes, on ne peut plus faire n'importe quoi, tout le temps. L'intérêt général c'est qu'on gagne et qu'on donne une bonne image. La saison dernière, vu de l'extérieur, la vie de l'OM au quotidien, c'était parfois Loft Story ! Et, moi, je ne serai sûrement pas un personnage de Loft Story. C'est clair. Les règles seront précises, je vais parler aux joueurs. Et j'espère qu'il ne faudra pas leur parler tous les deux jours. De toute façon, c'est Didier qui aura autorité sur eux », prévient, dans la Provence, le nouveau président de l’Olympique de Marseille, qui en bon producteur télé, sait que les meilleures émissions ont une fin.