Battu par le Panathinaïkos (1-0) mercredi, au match aller du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille se retrouve en danger. Mais les Marseillais ont les capacités pour inverser la tendance au Vélodrome.
Grand favori de cette double confrontation, l’Olympique de Marseille ne s’attendait pas à ça. Les hommes de Marcelino ont été dominés sur le terrain du Panathinaïkos et pourraient presque s’estimer heureux. A 10 contre 11 à partir de l’expulsion de Geoffrey Kondogbia à la 65e minute, les Marseillais auraient pu prendre l’eau tant les Grecs semblaient supérieurs, notamment sur le plan physique. Pas de quoi inquiéter le journaliste Florent Gautreau, persuadé que le club phocéen remettra les pendules à l’heure au match retour.
🗣️💬 "Ce score est un bon score au regard de la physionomie du match", @FlorentGautreau sur Pana-OM pic.twitter.com/nnGZBJ1AFs
— After Foot RMC (@AfterRMC) August 9, 2023
« Je ne suis pas trop inquiet, a commenté le chroniqueur de RMC. Je maintiens que Marcelino a fait un péché d’orgueil. On ne respecte pas suffisamment l’adversaire. En revanche, c’est un bon score au vu de tout ce qui s'est passé dans ce match. Je pense que Marcelino a pensé la même chose. Quand il fait sortir ses joueurs offensifs et qu'il ne fait pas entrer Vitinha, c'est parce qu'il veut éviter le 0-2 à 10 contre 11. Ça peut faire hurler, mais c’est la réalité. A ce moment-là du match, il se dit : "les gars, on est à 10 contre 11, on ne fait pas un bon match, ils sont en train de nous bouger, il faut sécuriser le 0-1." »
L'OM est prévenu
« C’est peut-être horrible à dire, mais je pense que ce 0-1 n’est pas insurmontable, loin de là, a insisté le journaliste. (...) Je ne suis pas spécialement inquiet parce que tu as les ingrédients qui sont connus, et tu sais en plus à qui tu as affaire maintenant. Parce que je pense que s’il y avait le moindre petit péché d’orgueil de la part des joueurs, je pense qu’ils ont compris. Ils se sont fait rentrer dedans à chaque impact et au pressing. Mais en revanche, il va falloir marquer des buts. » Portée par Pierre-Emerick Aubameyang, Iliman Ndiaye et Ismaïla Sarr, l’attaque marseillaise n’a pas été menaçante mercredi.