Fabrice Abriel fait partie de la vague de départs par la petite porte qui a secoué l’OM cet été. Le milieu de terrain a préféré lâcher son statut de remplaçant de luxe pour rejoindre Nice au cœur d’un été où l’OM a tout de même essayé de recruter sans réels moyens financiers. Une situation qui ne peut pas déboucher sur des bons résultats sportifs selon l’ancien Merlu, pour qui la descente aux enfers du club phocéen n’est réellement pas une surprise.
« La première saison, celle de l’arrivée de Didier Deschamps, il y avait un gros casting avec les arrivées de Lucho, Diawara, Heinze, Cissé et moi-même. C’était un gros casting de joueurs d’expérience pour gagner sur l’instantané. On a réussi ce challenge. C’était un petit miracle, car on a su tirer le meilleur de tout ça. Derrière, il y a des départs de qualité comme Niang et Ben Arfa. On les a remplacés par des joueurs en devenir. A l’intersaison, on perd Taiwo, Heinze, Cissé, Hilton et moi. Ce sont des joueurs avec de l’expérience qui connaissent très bien la Ligue 1 et l’environnement de Marseille. Et on les remplace par des jeunes. Ca va forcément décrescendo. Du coup, tu perds en qualité et en confiance. Tu affaiblis ton groupe. Et l’envie n’est plus aussi forte. Ce début de saison raté, ne me choque pas », a livré dans le 10 Sport un Fabrice Abriel qui n’est pas loin de penser que les deux derniers étés ont été plutôt mal gérés sur le plan des transferts.