Cette semaine en conférence de presse, Michel a pris la parole pour rappeler qu’il avait signé un contrat de deux ans avec l’OM, et qu’il comptait bien rester au moins ce temps-là à la tête de l’équipe phocéenne.
Il faut dire que, un peu plus tôt en ce mois de février, des rumeurs étaient sorties sur le projet de la direction du club, qui chercherait un nouvel entraineur pour la saison prochaine. Il faut dire que, niveau rumeur, Michel semble vacciné après avoir vu son limogeage de l’OM être annoncé… le 4 octobre dernier. En effet, si en France, la défaite olympienne au Parc des Princes en championnat (2-1) n’a pas provoqué de remous à ce niveau, cela n’a pas été la même chose en Espagne, où Marca a annoncé que l’ancien joueur du Real Madrid allait être débarqué.
Comme le raconte RMC, le technicien a reçu des messages de soutien de la part de son épouse ou de ses amis espagnols après l’annonce de son limogeage, notamment en raison d’une dépêche écrite avec précipitation sur le site du quotidien Marca, qui fait état d’un entraineur « sur le point d'être viré par le président de l'OM après cette nouvelle défaite ». Michel a immédiatement rassuré ses proches avec un argument en béton « Mais je te jure, le président Labrune est à côté de moi, il n'y aucun souci. Qu'est-ce que vous racontez ? », s’est escrimé l’entraineur espagnol, qui a ensuite pris son téléphone pour demander des comptes au quotidien madrilène.
Selon Marca, « un stagiaire » s’était emballé et avait conclu tout seul que après la défaite face à Angers au Vélodrome, et celle face au PSG, la tête de Michel allait tomber. « Il a vu qu'on venait de perdre dans le classique après avoir perdu contre Angers à domicile et il s'est dit, tiens, Míchel va sûrement être viré. Et il l'a écrit », a livré celui qui est toujours l’entraineur de l’OM, et le restera probablement jusqu’à la fin de la saison, peu importe le résultat du Classique de ce dimanche soir.