Ciblé par de nombreuses critiques depuis les débordements d’OM-OL dimanche, Vincent Labrune ne cesse de défendre son club et ses supporters, en plus de tout le reste. Une omniprésence qui commence à fatiguer le dirigeant.
Accusé d’avoir organisé un plan anti-Valbuena avant le choc des Olympiques, Vincent Labrune a été qualifié de « guignol » qui ne va pas « durer longtemps dans le monde du football » par son homologue Jean-Michel Aulas. Et le patron du club rhodanien ne croyait peut-être pas si bien dire. Car le rôle de président de l’OM pèse sur le moral de Labrune, qui ne s’imagine pas s’éterniser à la tête du club phocéen.
« L'OM, c'est un psychodrame par jour. Etre président de l'OM, c'est une chance, une aventure. C’est aussi un combat. Il faut avoir la foi, y croire, aimer son club et faire avancer les choses positivement, ce qu’on essaye de faire. J’espère ne pas être là pour longtemps, a annoncé Labrune sur Europe 1. C’est chronophage et ça prend beaucoup de temps. J'espère surtout créer les conditions pour que l'OM retrouve prochainement le haut de l’affiche en France et en Europe. » A croire que la motivation du président de l’OM a pris un sacré coup dimanche soir…
