Figure marketing désormais bien connue, l’effet Wahou est provoqué par l’admiration ou l’étonnement devant un produit, Apple ayant été une des premières marques à miser sur ce fameux effet. Et depuis quelques semaines, il existe un sentiment similaire face au nouveau Vélodrome, considéré comme l’un des plus beaux stades d’Europe, et dont l’ambiance est redevenue bouillante. Grâce à cette magie retrouvée, l’Olympique de Marseille carbure à plein régime et selon Gérard Gili, l’effet Wahou du Vélodrome y est pour beaucoup.
« Je suis au milieu des gens: ils sont debout dans les tribunes; il y a une énergie terrible qui descend des gradins vers la pelouse. Cela leur permet de faire toujours le contre-effort à cent à l’heure. Avant, le public applaudissait pour des gestes hors du commun; aujourd’hui, quand un joueur tombe, mais qu’il se relève et court trente mètres pour récupérer le ballon, tout le stade applaudit, c’est nouveau ! La débauche d’énergie est encouragée par les spectateurs (…) Ces dernières saisons en tant que spectateur, c’est horrible, l’équipe perd 80% de ses moyens et l’adversaire ne ressent aucune pression. (…) Aujourd’hui, ce stade est exceptionnel. L’adversaire est anesthésié, chacune de ses passes, chaque contrôle devient un exploit. Et quand tu es joueur de l’OM, tu es transporté », fait remarquer l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille, enthousiaste devant le jeu de l’équipe de Marcelo Bielsa, mais également devant ce Vélodrome en fusion comme à ses plus belles heures.