Pris pour cible par quelques banderoles, vendredi soir lors du match amical entre l’Olympique de Marseille et Nîmes, José Anigo est sorti de son mutisme. Se confiant sur le site Le Phocéen, le directeur sportif de l’OM a clairement expliqué que tout cela lui passait largement au-dessus de la tête, seul le club comptant pour lui. L’occasion aussi pour lui de faire remarquer que malgré tout cela démentait les rumeurs selon lesquelles il tenait les supporters dans sa main. Une possibilité qui avait été évoquée lors des fameuses banderoles anti-Deschamps.
« Cela n'a aucun intérêt pour moi. Je ne veux pas accorder plus d'importance que ça à ce qui est ridicule. On est dans un projet de reconstruction avec un nouvel entraîneur, et donner l'intérêt à ça, c'est leur accorder de l'importance, ce dont je n'ai pas envie, car c'est tout sauf des supporters. La seule chose importante pour moi c'est de me concentrer sur mon travail, et du travail il y en a, il y a des choses importantes à faire au club aujourd'hui (…) Les gens qui t'aiment bien, ils ne viendront jamais faire des banderoles pour te le dire que ce que tu fais est bien. La plupart du temps, ceux qui font ça, ce sont des gens qui ne t’aiment pas, et on ne peut pas forcer les gens à t'aimer. Et quand on m'accuse de manipuler les supporters depuis longtemps, si c'était vrai, je ne me retrouverai pas avec des banderoles contre moi ! De plus, la plupart des leaders de groupes de supporters m'ont appelé pour me dire qu'ils ne se reconnaissaient aucunement dans ce qui a été fait là-bas. Ils se sont désolidarisés de ce genre de connerie, car le club a besoin de cohésion et pas de ce genre de choses », a prévenu, sur le site du Phocéen, José Anigo.