L’OM craignait le pire après les incidents du mois dernier lors du match face à Lyon, avec tout de même quelques scènes difficilement acceptables dans l’enceinte d’un terrain de football.
Mais, malgré une interruption en raison de jets de bouteilles en verre sur le terrain, le match a pu reprendre et les sanctions qui sont tombées permettent à l’OM de continuer à jouer au Vélodrome, avec en sursis un huis-clos total du stade du Boulevard Michelet. Certains se sont étonnés de la clémence de la commission de discipline, et notamment Pierre Ménès. Mais pour Sébastien Deneux, président de la commission de discipline de la LFP, cette décision est tout à fait logique.
« Comme tous les dossiers que la Commission doit traiter, nous analysons les éléments à charge et à décharge. Nous avions des éléments à charge qui étaient, tout de même, des événements importants qui s'étaient déroulés dans le stade et également des éléments à décharge. Vous comprenez, bien évidemment, que nous n'allons pas donner les éléments que M. Labrune et l'OM nous ont soumis. Néanmoins, nous avons tenu compte de tout ce qui avait été fait par le club, non seulement les mesures immédiates d'interpellations de supporters fautifs ainsi que la manière dont le club avait décidé de s'inscrire dans la problématique de ces supporters et notamment des associations présentes en virage qui sont responsables de la quasi-totalité des troubles qui se sont déroulés au stade Vélodrome. La Commission n'est pas là pour faire des exemples. J'ai déjà eu l'occasion de le dire dans d'autres dossiers. Elle est là pour juger des faits. Elle est là pour juger un dossier, rien que le dossier. Donc les sanctions exemplaires, ça n'existe pas. Les sanctions justes, proportionnées aux éléments qui nous sont soumis à charge et à décharge, c'est le travail qu'essaie de faire la Commission », a expliqué Sébastien Deneux, qui reconnaît ainsi que les mesures prises par l’OM après les faits ont aidé à tempérer les sanctions à l’encontre du Stade Vélodrome.